09 Juin Les parcs Kafolo de Côte d’Ivoire
Mise à jour (septembre 2024) : ces parcs sont désormais fermés.
Et 1, et 2, et 3 Kafolo (mais surtout 2…).
Abidjan, Jacqueville, Comoé : 3 Kafolo sinon rien ! Tel pourrait être la devise du fondateur de ces espaces natures, à la fois hôtels, restaurants, aires de jeux, espaces détentes et parcs animaliers.
Si malheureusement le Kafolo Safari Lodge situé dans le parc national de la Comoé, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, n’est plus guère accessible (il est en zone rouge pour les Français), les deux autres vous accueillent au bord de la lagune Ebrié pour divertir petits et grands.
Kafolo Lagoon, un parc animalier à Abidjan
Kafolo, y’a pas son deux ! Ce parc est le seul endroit où vous pouvez voir des animaux en semi-liberté à Abidjan. En dehors bien sûr des espaces naturels comme la forêt du Banco où vous pouvez avoir la chance d’apercevoir une famille de chimpanzés (bref, je ne vous recommande pas trop le zoo d’Abidjan…).
Je crois que le Kafolo Lagoon est un des premiers endroits type « trésor caché » que j’ai découvert à Abidjan, peu de temps après mon installation. Le rodéo dans les pistes labyrinthiques d’Abatta ne laissait pourtant pas présager l’existence d’un lieu si charmant. Mais une fois que vous passez le gigantesque portail orné de multiples animaux colorés, vous entrez vraiment dans un autre monde.
Un monde où la plupart animaux se baladent en toute liberté sans trop se soucier des visiteurs : grues, paons, biches, …
Malheureusement certains animaux sont en cage ou dans des enclos, notamment de nombreux bébés chimpanzés mais aussi des phacochères et beaucoup d’autruches. D’une fois à l’autre vous ne verrez pas forcément les mêmes. Les marabouts ont disparu tout comme le chameau et la civette. Sont-ils morts ? Transférés ailleurs ? Je ne sais pas … Les pélicans ne barbotent plus non plus sur la lagune. En revanche, la famille de chimpanzés s’est bien agrandie. Toutefois ces bébés singes me font toujours de la peine quand je les vois dans leur cage …
Le Kafolo Lagoon a des allures d’arche de Noé qui a recueilli toute sorte d’animaux.
En plus de la visite guidée (ou pas car la visite guidée est désormais payante) du parc, et en attendant votre déjeuner (qui sait se faire attendre), vous pouvez aussi emprunter une petite embarcation pour naviguer sur la lagune. Ou encore grimper dans les arbres et fendre l’air grâce à la nouvelle tyrolienne. Cette installation d’accrobranche toute récente souligne la volonté du propriétaire d’attirer encore plus de visiteurs.
Les activités sont à la carte mais toutes payantes.
Le site est aménagé avec soin et bien entretenu. La nature généreuse fait partie intégrante du décor. Les bungalows, maisonnettes et autres pontons se fondent dans ce jardin botanique tropical et se rappellent juste à vous lorsqu’il est l’heure d’aller se laver les mains, déjeuner ou dormir.
Idéal pour une échappée belle aux alentours d’Abidjan le temps d’une journée ou pour un week-end romantique afin de savourer un peu plus longtemps la beauté des lieux.
Informations pratiques
- Le Kafolo Lagoon est situé dans le village d’Abatta à Abidjan. Sur la route de Bingerville, tournez à droite au carrefour d’Abatta, puis tout droit quasiment jusqu’à la lagune (au passage, admirez la vue panoramique sur la lagune et ses îlots sur votre droite). Prenez à gauche vers le village et suivez les panneaux d’indications surmontés d’une grue royale, emblème de l’établissement. Quand vous apercevez enfin le grand portail orné de dessins d’animaux colorés, vous êtes enfin arrivé !!
- Le repas est à la carte mais prévoyez de commander TRES TOT si vous ne voulez pas déjeuner à 15h. Pensez aussi à commander votre dessert dès le début car les stocks sont limités (et il leur faut à peu près 1h pour servir une crêpe ???!).
- Tarifs : il n’y a plus de forfait, tout est à la carte
- Balade lagunaire : 25000 F
- Balade en canoé : 2000F/personne
- Accrobranche : 5000F/personne
- Visite accompagnée du parc : 3000F/adulte et 2500F/enfant
- La nuitée varie de 65 000F à 90 000F selon la taille de chambre.
- Plus d’informations sur leur page Facebook (pas souvent mise à jour hélas) : Kafolo Lagoon.
Kafolo Jacqueville, un autre éden du bout du monde
Depuis peu, un autre Kafolo a fait son apparition dans la région des lagunes. Il s’est installé, sur un site exceptionnel, dans la commune de Jacqueville, à environ 70 km à l’ouest d’Abidjan.
Un second « trésor caché » puisqu’il nous a fallu traverser la commune encombrée de Yopougon, emprunter la route de Dabou puis le splendide pont Philippe-Yacé, rejoindre Jacqueville et enfin finir par 4 km de piste au milieu de la palmeraie pour enfin atteindre, après 2h de route, ce petit paradis tropical. Comme à Abatta, un immense portail dissimule des curieux ce qui se trouve de l’autre côté. Une fois que vous passez la porte, gros soupir de soulagement : ça valait vraiment le coup de venir de si loin !!
La première chose qui accroche votre regard : 3 gigantesques et majestueux fromagers. L’un a un tronc tellement vaste et creusé qu’il peut faire office de cabane (magique) pour les enfants. Un autre sert de (solide) support au bar du campement. Les parents ont eux aussi le droit de s’amuser 😉
Comme son grand frère d’Abatta, le parc de Jacqueville a des allures de jardin botanique tropical. Les animaux y sont peu nombreux : nous avons croisé quelques autruches, des grues couronnées, un marabout, des pintades sauvages (vous savez celles à pois blancs !) et quelques dindons.
En revanche, la lagune Ebrié à Jacqueville est plus avenante que celle d’Abidjan. D’aucuns mêmes s’y baignent … N’aurait-il pas plutôt fallu nommer le Kafolo de Jacqueville le Kafolo Lagoon et le Kafolo Lagoon le Kafolo Zoo ? Vous me suivez j’espère …
Bref à Jacqueville, l’ambiance est un peu plus balnéaire. Vous pouvez manger les pieds dans le sable comme à la plage. La vue depuis les bungalows sur pilotis, face à la lagune, est somptueuse. Comme une invitation à s’éterniser et à passer une nuit sur place, pour contempler les étoiles et se faire réveiller par le chant des oiseaux au petit matin, puis enchainer avec un bain lagunaire avant d’embarquer à bord d’une pinasse pour découvrir les îles alentours.
Joli programme, non ?
Informations pratiques
- Le Kafolo Jacqueville est situé presque au bout du bout du bout de Jacqueville. Une fois arrivé à Jacqueville (bien après le pont), prenez à droite côte lagune. Roulez environ 20 km. Puis empruntez une piste à gauche, sur 4 km, et suivez les panneaux. Comptez au minimum 1h30 en venant d’Abidjan Cocody. Pour les chanceux qui ont un bateau, il est bien sûr possible de venir par la lagune depuis Abidjan !
- Le repas est aussi à la carte. Les plats sont entre 8000F et 12000F. Le menu est détaillé sur le site web du campement. Comme à Abatta, le service est un peu lent et la prise de commande aléatoire … ne soyez pas surpris si on vous sert des légumes à la place des frites et vice-versa. Mais le personnel est très sympathique et au final, c’est qu’on retient quand même.
- La balade lagunaire en pinasse est à 7000F/personne.
- La nuitée varie de 30 000F (chambre ventilée sans TV) à 80 000F pour la « Maison Ecolo » (suite climatisée avec TV et piscine … mais je n’ai vu aucune piscine !). La chambre familiale ventilée (1 lit double et 2 simples) est à 50 000F.
Une escapade à Jacqueville vous tente ? Je vous invite à lire mon autre article « Escapade à Jaqueville, de l’autre côte d’Abidjan » sur cette commune balnéaire méconnue (et sous-estimée) proche d’Abidjan.
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Hugo
Posted at 15:58h, 03 octobreBonjour,
Je reviens du Kafolo Lagoon d’Abidjan où j’ai été extrêmement choqué par les conditions de vie misérables des animaux (phacochères, dromadaires, singes…) entassés pour la majorité dans des enclos/cages trop petit(e)s, sous-alimentés, maladifs… Je suis reparti aussitôt…
Isabelle
Posted at 09:01h, 25 novembreJe vous rejoins, je trouve que les conditions de vie des animaux se dégradent. Les enclos sont minuscules. Quant à l’alimentation et aux soins, je ne suis pas en mesure de juger de leur qualité. En tout cas, ces animaux seraient bien mieux en liberté, s tant est qu’il puissent être relâchés dans la nature.