Momcation Jeju Corée du sud

Momcation en Corée du sud

Savez-vous ce que signifie « Momcation » ? C’est la contraction de « Mom » (maman en anglais) et vacation (vacances). Un joli néologisme qui désigne ces vacances que les mères de famille passent sans conjoint ni enfant. Il parait que c’est une tendance qui explose.

Comme M. Jourdain parlait en prose sans le savoir, je suis donc partie en Momcation sans le savoir.

J’avoue que ce Momcation n’était pas du tout prémédité. Je n’ai pas encore instauré ce rituel qui consisterait à m’échapper au moins une fois par an seule. Je pars en week-end copines certes mais dans ce cas, je ne m’absente guère plus de 24 heures, ça ne compte pas vraiment.

Les merveilleux hasards de la vie ont toutefois rendu ce trip possible de manière tout à fait inattendue. Quand mon amie C. m’a parlé de son projet de partir seule au Japon ou en Corée, je me suis dit : les voyages en solo, c’est bien mais les voyages à deux, c’est encore mieux. Et si je m’incrustais dans ce beau projet ?

C’est à ce moment que les planètes se sont parfaitement alignées : C. était enthousiaste à l’idée que je l’accompagne, mon chéri m’a donné le feu vert pour quitter le foyer familial pendant 12 jours et Super Mamie a accepté de venir garder mes 2 monstres.

Je reconnais, les contraintes sont nombreuses et il n’est pas facile partir ainsi. Il faut que la logistique suive. Mais ça vaut le coup de chercher des solutions ! Adieu charge mentale, prise de tête pour les devoirs, Ecole Directe, « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? », tracas du quotidien et autres charmes de la vie du foyer. Maman n’est plus là, c’est Papa qui gère.

Depuis que j’ai des enfants, soit environ 12 ans, c’est mon 2ème Momcation. En 2016, je suis partie 6 jours retrouver mes 2 meilleures amies de Dubaï où j’avais vécu. Cette fois, je suis partie 12 jours – une éternité – en pleine période scolaire dans un pays que je connaissais pas. Ça me parait fou !!!

Quand j’ai annoncé à mes garçons que j’allais sans doute partir en Corée du sud sans eux, ils m’ont répondu : « Vas-y Maman, fonce, tu aimes tellement voyager ». Ils m’ont encouragé car ils savaient que ça me faisait très envie. Ils ont compris que voyager était essentiel pour moi. J’espère que ça leur donnera aussi envie de réaliser leurs rêves…

Partir en vacances seule, ça signifie :

  • Faire une seule valise, la mienne. D’habitude, comme je gère les valises des enfants (mon mari sait-il que les garçons en ont aussi une ?), je fais hyper attention à ne rien oublier pour eux et il y a toujours un truc à moi qui passe à la trappe.
  • Voyager léger. Pas besoin d’emmener de gourde, de goûter, de jeux, de feutres et tout un paquet de choses souvent inutiles mais lourdes à porter.
  • Laisser de la place à l’improvisation. Avec les enfants, j’ai tendance à tout prévoir en avance. Avec C., on avait quand même bien bossé notre itinéraire en amont mais on ne savait pas forcément ce qu’on allait faire à chaque étape.
  • Suivre son propre rythme. En voyage, je peux être une vraie stakhanoviste. Je ne suis jamais fatiguée, j’ai une énergie débordante. Je veux faire un maximum de choses (le slow tourism n’est pas encore arrivé jusqu’à moi…) et me poser juste pour le plaisir de siroter un Caramel Macchiato ou profiter d’une vue époustouflante. Si possible éviter de faire 15 pauses pipi par jour. Et découvrir la vie nocturne des endroits que je visite. Avec C. on a été au taquet du début à la fin. On se levait très tôt s’il le fallait, on se couchait tard. On faisait des breaks quand ça nous chantait. On marchait des kilomètres et des kilomètres. C’était juste génial de ne pas avoir, pour une fois, besoin de s’adapter au rythme des petits.
  • Échapper à la visite de l’aquarium et du parc d’attractions. Il y a beaucoup de choses kids-friendly à faire en Corée du sud mais pour la première fois depuis longtemps, j’ai passé plus de temps dans les musées et les temples bouddhistes que dans les aires de jeux 😉
  • Faire du shopping. Mes garçons détestent aller dans les boutiques. Je ne suis pas une fanatique du shopping mais en voyage, j’aime découvrir l’artisanat local. Et à fortiori, pendant un Momcation, ramener quelques cadeaux à mes enfants.
  • Manger local. J’ai du mal à trainer ma tribu dans les restaurants locaux. Il faut forcément des pâtes et des hamburgers au menu faute de quoi ils risquent de faire la grève de la faim. Pendant mon séjour en Corée, j’ai souvent eu envie de craquer pour un McDo mais j’ai tenu. Je suis fière et ravie d’avoir pu profiter pleinement de la gastronomie locale.
Séoul by night
Séjour au temple de Haeinsa
Gastronomie coréenne

En d’autres termes, une escapade Momcation permet de ne penser qu’à soi l’espace de quelques jours.

Est-ce que j’ai aimé partir seule en vacances sans mari ni enfant. Oui j’ai adoré.

Est-ce que cela m’a fait du bien de sortir du quotidien de mes enfants ? Carrément surtout vis-àvis de mon pré-ado qui a besoin de développer son autonomie et que je lui lâche un peu la grappe.

Est-ce que j’ai culpabilisé à l’idée de m’envoler à l’autre bout du monde pendant que mon mari bossait et mes enfants allaient à l’école ? Oui évidemment (on ne se refait pas).

Est-ce que j’étais stressée à l’idée de les quitter. Absolument pas, j’ai une confiance totale en mon mari. J’ai eu la boule au ventre les jours précédents mon départ mais une fois à l’aéroport, elle a disparu.

Est-ce qu’ils m’ont manqué. Oui beaucoup et j’étais super heureuse de les retrouver après une si longue absence.

Ce voyage en Corée du sud a donc eu une saveur toute particulière. C’était ni mieux ni moins bien qu’un voyage en famille, juste différent. J’espère encore voyager longtemps avec mes enfants mais j’espère aussi avoir, une nouvelle fois, l’occasion, de voyager seule.

Aux Mamans qui me lisent, êtes-vous aussi une adepte du Momcation ? Où rêvez-vous de partir un jour en vacances sans mari ni enfant ?

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