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Faire un safari au Botswana

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Le Botswana, situé au cœur de l’Afrique australe, est l’une des destinations les plus prisées au monde pour les safaris. Ce pays de 581 730 km² est en effet un véritable sanctuaire pour la faune sauvage. Il est unique et exceptionnel à plusieurs titres.

1. Son modèle de de développement touristique : le Botswana a résolument fait le choix d’un tourisme responsable à faible impact et à haute valeur (autrement dit un tourisme de luxe) en proposant de vivre des expériences exclusives et immersives dans la nature à un nombre restreint de visiteurs.

2. Sa riche biodiversité : ses vastes étendues sauvages abritent une diversité impressionnante d’espèces animales et végétales. Le Botswana possède la plus forte concentration d’éléphants d’Afrique. Mais aussi la plus importante population de lycaons d’Afrique australe. Les parcs n’étant pas clôturés, les animaux évoluent en toute liberté et peuvent surgir sur une route à tout moment.

3. Son engagement en faveur de la protection de son environnement naturel. Avec 3 réserves, 4 parcs nationaux et de nombreuses concessions privées, le Botswana protège et préserve 17% de son territoire. 

Pour toutes ces raisons, un safari au Botswana est forcément un safari d’exception. Découvrez dans cet article les 4 espaces emblématiques du pays pour observer la faune sauvage.

1. Le mythique delta de l’Okavango 

Le 22 juin 2014, le Delta de l’Okavango est devenu le 1000ème site naturel inscrit à l’UNESCO.

Il constitue un écosystème unique au monde. Imaginez donc un delta qui ne se jette pas dans la mer mais dans un désert (on dit que c’est un delta endoréique) ! Comment est-il  né ? Il y a 60 000 ans lorsqu’un tremblement de terre a soudainement bloqué la course d’un fleuve, qui prend sa source en Angola, qui n’a eu d’autres choix que de se dévier et d’aller inonder les vastes plaines du désert du Kalahari. Il a ainsi formé un delta particulièrement accueillant pour la faune et la flore grâce à ses ressources abondantes en poissons et en eau fraîche. 

Aujourd’hui, ce delta constitue un des lieux les plus spectaculaires du Botswana, mêlant terres marécageuses , savane aride et forêts ombragées. C’est un paradis terrestre pour toute la faune africaine, et pour les touristes qui viennent y faire un safari.

Le fleuve charrie environ 11 km3 d’eau chaque année dans des marais qui s’étendent sur une superficie pouvant aller jusqu’à  15 000 km2. Cette géographie particulière est d’ailleurs ce qui a permis de tenir le développement humain à distance. Mais aussi de faire prospérer la faune : même les lions ont fini par s’adapter en domptant leur phobie de l’eau !  

 

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L’organisation du Delta de l’Okavango

 

Vu du ciel, le Delta constitue un véritable labyrinthe de canaux, lagunes et rivières qui s’étalent comme une main et finissent par se perdre dans les sables du Kalahari avant même d’arriver dans la ville de Maun. Il est de fait constitué d’une multitude d’îles, plus ou moins inondées selon leur position géographique et la saison. En dehors de Moremi, ces îles sont des concessions privées (nommées NG pur Ngamiland, la région, et son numéro) qui sont louées à des acteurs touristiques pour une durée limitée. Leur création a permis de créer des zones tampons entre la réserve de Moremi, gérée par l’état, et les zones d’élevage afin d’éviter la propagation de maladies entre les ongulés sauvages et les domestiques.

Elles ne sont accessibles que par avion de brousse. Elles sont gérées en partenariat avec les communautés locales. Ce qui permet d’offrir notamment des emplois aux populations Botswanaises et de pérenniser la sauvegarde de l’écosystème.

Dans ces concessions non régies par l’état, la réglementation est plus souple que dans les parcs nationaux du pays.  Aussi est-il possible de sortir la nuit (night-drive), d’y faire des marches à pied (game ou nature-walk) et de conduire hors piste. C’est en faisant du hors-piste qu’on a la possibilité d’assister aux plus belles scènes de la vie sauvage.

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Un safari de nuit dans le Delta de l’Okavango permet de voire des animaux nocturnes comme le blaireau, la civette, le chat sauvage, serval et le surprenant oryctérope très difficile à observer.

Nous avons eu une chance incroyable de le voir ! 

Les différentes zones du Delta

  • L’ouest du Delta : entre terres sèches et plaines inondables, c’est là où se trouve Chief’s island, le seul endroit du delta où l’on peut trouver les Big 5 (pas de rhinocéros dans le reste du Delta), et les lodges les plus onéreuses aussi. 
  • Le nord du Delta : les concessions sont inondées quasiment toute l’année puisque les canaux sont les premiers irrigués (l’eau du fleuve arrive du nord). Elles proposent donc surtout des safaris aquatiques, à bord de mokoro ou de bateau à moteur, ainsi que des sorties pêche. C’est une zone particulièrement prisée par les ornithologues.
  • Le sud du Delta : cette zone située « au bout du delta » est inondée de manière plus irrégulière puisqu’elle reçoit les eaux du fleuve en dernier. Elle propose davantage d’activités terrestres. 
  • L’est du Delta :  cette zone se trouve entre la réserve de Moremi et le parc ce Chobe. Elle est accessible aux self-drivers.
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Passion oiseaux ! 

La réserve de Moremi

 

La plus vielle réserve du Botswana

Cette réserve est en quelque sorte le noyau du Delta. Elle constitue la plus ancienne zone protégée du Botswana, proclamée réserve naturelle en 1963 par le peuple Batawana (sous l’impulsion de la veuve du chef Moremi et régente, Elisabeth Pulane Moremi) qui s’inquiétait de l’épuisement de la faune et de l’avancement du bétail. Il s’agit donc du premier sanctuaire de vie sauvage créé par une tribu locale. Aujourd’hui, elle protège une grande partie des terres émergées du Delta. Elle est considérée comme une des plus belles réserves d’Afrique australe, connue pour la grande diversité de ses paysages et une forte concentration d’animaux. 

Moremi est une réserve publique. Elle observe donc les règles des parcs nationaux. On ne peut y circuler que de 6h30 à 18h30 sur les pistes uniquement (il est interdit de faire du off-road, des safaris à pied et de nuit). 

Moremi est ouverte au self-drivers qui peuvent loger dans des campings ou des lodges plus luxueux. Il est aussi possible de participer à des safaris mobile dans cette zone. Elle est accessible en voiture et est donc plus fréquentée que les autres sites du Delta.

 

Les 5 zones de Moremi

  • Kwai River : une concession gérée par la population locale, verdoyante toute l’année, très riche en faune. C’est là où nous avons séjourné pendant 4 jours et avons  vu en quantité incroyables éléphants, girafes, zèbres, hippos, antilopes, lions, lycaons, hyènes, léopards,…
  • Xakanaxa Lagoon : une zone de lagunes où guépards et léopards sont souvent aperçus.
  • Third Birdge : une grande île dédiée aux bivouacs. 
  • South Gate : petite zone de forêt avec aussi des emplacements de bivouac. Beaucoup de girafes !
  • Chief’s island : plus grande île du delta, elle est l’unique zone de Moremi  gérée comme une concession privée, accessible seulement aux clients des lodges qui s’y trouvent. 
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Comment visiter le Delta ?

 
Safari terrestre :
  • Avec son propre véhicule (self-drive) en dormant dans des campements (camp site) : option la plus économique mais pas possible partout.
  • En séjournant dans un camp ou un lodge et en étant accompagné par un guide expérimenté (game-drive) ; les safaris hors-pistes et de nuit sont uniquement possibles dans les concessions privées.
  • A cheval.
  • A pied à l’occasion d’un « walking safari » (dans les concessions privées uniquement).
 
Safari aquatique : à bord d’un mokoro, la pirogue traditionnelle du Botswana (possible à la saison sèche quand l’eau est peu profonde) ou à bord d’un bateau à moteur.
 
Safari aérien : en hélicoptère ou en avion. Les concessions privées étant accessibles uniquement en avion-taxi, ce mode de transport permet déjà d’observer le delta depuis le ciel. Les lodges possèdent tous une piste d’atterrissage à proximité de leur camp.
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Quelle est la meilleure période pour visiter le Delta ?

Le Delta a la particularité de se couvrir d’eau une fois la saison des pluies terminées. Il faut en effet plusieurs mois à l’eau du fleuve pour atteindre- le Delta et alimenter les canaux. On distingue 3 périodes : 

De décembre à mars : c‘est la saison des pluies. Seules les zones d’eau permanentes sont inondées. Les animaux se répartissent sur les vastes zones non inondées et sont plus difficiles à apercevoir. C’est en revanche une bonne période pour observer des oiseaux.  

D’avril à juillet : les eaux montent doucement et recouvrent petit à petit toutes les zones inondables du Delta. Les animaux se regroupent sur les îles et sont plus faciles à voir. Il fait beau et sec en journée mais les nuits sont fraîches voire froides.

D’août à novembre : les eaux commencent déjà à se retirer et les températures augmentent. A partir d’octobre, il fait extrêmement chauds. La meilleure période est donc août/septembre. C’est aussi la plus chere. Il faut réserver longtemps à l’avance car les lodges et campements, disposant de peu de lits, sont rapidement complets.

La saison haute est de juin à octobre (période sèche, température agréable en journée). Il faut réserver très tôt, un an à l’avance environ, si vous voulez vraiment avoir le choix du parc, de la concession, du lodge ou du camp. Les tarifs sont facturés par personne donc l’addition peut très vite grimper si vous voyagez en famille. Ils sont all-inclusive (toutes les activités, tous les repas et boissons) mais pas le transfert (notamment aérien si vous arrivez par avion-taxi). Le service est de très grande qualité. C’est véritablement un éco-tourisme haut de gamme. 

Et avec des enfants ?

 

Le Botswana, et en particulier le Delta, étant une destination premium. Dans l’absolu, elle est parfaitement adaptée aux familles mais compte tenu de son positionnement tarifaires, elle attire naturellement plus les couples sans enfants. 

Si toutefois vous souhaitez vous rendre dans ce pays avec des enfants, vous pouvez :

  • louer votre propre véhicule, avec ou sans tente sur le toit, afin de faire du camping et du self-driving (plutôt dans la réserver de Moremi) = option la plus économique.
  • séjourner dans un lodge kids-friendly qui propose des activités pour les enfants.
 

Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article dédié à ce sujet : Faire un safari avec de jeunes enfants.   

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2. Le parc national de Chobe, sanctuaire des éléphants 

Chobe est un parc national de 11 700 km2 situé dans le nord du Botswana. Il porte le nom de la rivière qui longe sa partie septentrionale et constitue une frontière naturelle avec le Namibie. Il est particulièrement connu pour sa grande population d’éléphants (entre 100 000 et 150 000) mais aussi de hyènes et de lions. 

Ce parc est un des haut-lieux de safari au Botswana, avec la réserve de Moremi. Il possède notamment la plus forte concentration d’éléphants en Afrique. Il est ouvert au self-drivers et possède quelques campings publics. 

La partie orientale de River Front (l’une des 3 zones du parc) est très facile d’accès depuis Victoria Falls (Zimbabwe), Linvingstone (Zambie) et Kasane (Botswana). Revers de la médaille :  elle est très fréquentée. Toutefois, cela n’enlève rien à la beauté de ses paysages et l’abondance de sa faune (assez peu timide car habituée à la présente humaine et mécanique). Le parc se visite en 4×4 ou bien en bateau.

S’agissant d’un parc national, les règles de circulation y sont strictes (comme à Moremi) : de 6h30 à 18h30 seulement et uniquement sur les pistes. Pas de safari de nuit ni de safari.à pied. 

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Savute

Le secteur ouest de Chobe est constitué de marais, de collines rocheuses et de savane arborée. Il est particulièrement aride pendant la saison sèche notamment car la rivière Savute coule de manière erratique et imprivisble depuis des années  (elle a été à sec de 1982 à 2008). A la saison des pluies, le parc devient le terrain d’une fabuleuse migration de zèbres et de gnous : les herbivores quittent les zones d’eaux permanentes du Linyanti au sud pour remonter vers le Savuté puis les Makgadikgadi Pans ; puis ils reviennent une fois les pluies terminées. Le parc est aussi réputé pour ses populations d’éléphants mâles et de lions. 
Cette section est à 6h de route de Maun  et aussi 6h de Kasane sur des pistes sableuses. 4×4 obligatoire. L’observation de la faune est possible toute l’année. Pour se loger, il existe un camping public et des lodges assez prestigieuses, comme dans le Delta. Quelques peintures rupestres du peuple San peuvent se voir sur Bushmen Painting Hill.

 

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Il s’agit de la section la moins connue, la moins aménagée et la moins fréquentée du parc. Elle est constituée essentiellement de forêts de mopanes (un arbre très présent au Botswana et au Zimbabwe) et de pans (lacs asséchés). Quand ces pans se remplissent d’eau de pluie, ils attirent la faune. Pour s’y rendre depuis Savute, les 120 km de pistes se parcourent en 5/6 heures. 

 

River Front

Cette section est la plus facile d’accès et donc aussi la plus populaire; Elle est toute proche de la ville de Kasane, et à 2 heures de route de Victoria Falls au Zimbabwe. Pour cette raison, elle est assez fréquentée. En tout cas beaucoup plus que les autres parcs du Botswana ! .L’entrée du parc le matin est impressionnante. Des dizaines de véhicules attendent leur précieux laissez-passez pour s’élancer sur les pistes. Puis petit à petit, les véhicules se dispersent. La concentration faunique est tellement dense qu’on peut observer les animaux tranquillement, sans être trop dérangé. Sauf bien sûr lorsqu’on aperçoit un félin.  Alors là, soudain tout le monde, ou presque, rapplique. Mais cela reste raisonnable en comparaison de certaines images de la Tanzanie ou du Kenya où des dizaines de véhicules se suivent à la queue leu-leu pour observer un lion quelques minutes.  

River Front se découpe en deux parties : Ihaha à l’ouest et Serondela à l’est. Les 2 zones se visitent soit en 4×4 (les pistes sont très sableuses et il n’est pas rare d’y voir un self-driver ensablé) soit en bateau. La navigation sur la rivière Chobe est un moment exceptionnel à ne pas manquer. Elle permet de s’approcher de la faune sans aucun danger. En particulier, elle permet de voir une grande variété d’oiseaux. A noter qu’il est aussi possible d’y effectuer une croisière de plusieurs jours. 

En fin de journée, quand le soleil commence à décliner, les animaux sortent en masse de la forêt pour venir se désaltérer à la rivière. Leur silhouette qui s’affiche sur la lumière du couchant, au bord de la rivière, est vraiment de toute beauté. 

Il n’y a qu’un seul lodge à l’intérieur du parc. Il est aussi soumis aux règles du parc (pas de game-drive avant 6h30 et après 18h30). L’avantage c’est qu’en logeant dans ce lodge, vous êtes les premiers dans le parc (mais cet avantage se paie bien sûr !). Les autres se trouvent à Kasane à 20/30 minutes de route de l’entrée du parc.

 

Informations pratiques 

En arrivant du Zimbabwe, le passage de la frontière est simple et rapide. Fait insolite : en entrant au Botswana, il est obligatoire  d’enlever ses chaussures et de sortir TOUTES les chaussures de ses valises afin de les désinfecter dans un eau savonneuse noirâtre …. L’idée est d’éviter les échanges de virus entre les ongulés sauvages et domestiques sauvage et bétail (un enjeu très important pour le Botswana qui possède des milliers de têtes de bétail et une faune sauvage qui se balade partout en toute liberté) Au retour, si besoin ,vous pouvez acheter un visa 1 ou 2 entrées pour le Zimbabwe. 

La meilleure période pour aller à Chobe : comme pour le Delta, pendant la saison sèche, de mai à octobre (sachant qu’il fait plus froid la nuit de mai à juillet).
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C’est à Chobe que nous avons vu un léopard pour la toute première fois. Moment gravé dans notre mémoire à jamais. Cette créature n’est-elle pas de toute beauté ?

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3. Les grandes salines de Makgadikgadi 

 
Les Salt Pans désignent d’anciens lacs salés formant aujourd’hui des cuvettes argileuses asséchées de couleur blanchâtre. Ils couvrent une surface de 12 000 km2 à l’est du Botswana. Autrefois (il y a des dizaines de milliers d’années), ces pans étaient constamment alimentés par les eaux de l’Okavango. Aujourd’hui à sec une bonne partie de l’année, ils se couvrent d’eau à la fin de la saison des pluies. Ils attirent alors de nombreux oiseaux migrateurs et de gros troupeaux d’herbivores. Les deux plus importantes dépressions s’appellent Sowa et Nwete. Les excursions ou séjours dans les Pans partent de Maun, première ville touristique du Botswana.

 

Nxai Pans 

Cette zone est encore plus proche de Maun. Elle se situe à 50 km au nord l’axe Nata-Maun. La meilleure période pour s’y rendre, contrairement aux autres parcs du Botwsana, est pendant la saison humide de décembre à avril. Comme Ntwetwe, Nxai se couvre d’eau et attire ainsi les troupeaux de zèbres, gnous, girafes, antilopes, éléphants ainsi que des prédateurs (lions, léopards, guépards, chacals) et des milliers d’oiseaux migrateurs. 

A voir aussi :  Baines Baobabs

7 majestueux baobabs qui portent le nom de Thomas Baines, un explorateur britannique venu dans le convoi de Livingstone qui immortalisa ces arbres avec sa palette à la fin du 19ème siècle.

Au delà de ce site particulier, à noter qu’il y a énormément de gigantesques baobabs dans cette région aride. 

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Ntwetwe & Sowa Pans

Gweta se situe à 2h45 heures de route de Maun. 200 km séparent les deux villes mais il faut conduire prudemment et à 80 km/heure max car sur la route, on croise allègrement éléphants, girafes et autruches (la faune est vraiment partout au Botswana !). Et pour info, ils ont toujours la priorité ! 

Les lodges situés près de Gweta permettent de partir à la découverte de Ntwetwe Pans. Pendant la saison sèche, l’immanquable consiste à :

  • aller observer des suricates dans leur habitant naturel,
  • travers les Pans en quad,
  • dormir à la belle étoile au milieu de nul part,
  • admirer le coucher et le lever du soleil.

Pendant la saison des pluies (décembre – avril), il est possible de faire un safari plus classique pour observer la migration des zèbres et des gnous (ceux-là même qui passent par Savute dans Chobe) et toute la faune – y compris des prédateurs – qui vient s’abreuver dans les pans gorgés d’eau.

A voir aussi : le Nata Bird Sanctuary 

Ce sanctuaire, créé en 1992, abrite 165 espèces d’oiseaux. Le site, qui s’étend sur 250 km2, se remplit d’eau à la saison des pluies. A ce moment, il accueille des centaines d’oiseaux migrateurs comme des flamants roses et des pélicans blancs.

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4. Les terres arides du Kalahari central 

Le semi-désert du Kalahari couvre une surface de 900 000 km2 soit 84% du territoire du Botswana. Cela inclut notamment les régions décrites précédemment (le Delta, Chobe et les Pans). 

Sa partie centrale s’appelle le Central Kalhari game reserve : il s’agit de la plus grande réserve naturelle d’Afrique australe. Elle offre des paysages très différents du Delta et de Chobe : de vastes salines couvertes de végétation qui fleurissent au printemps. Bien que pauvre en eau, elle possède une faune abondante (springboks, oryx, girafes, lions, chiens sauvages, léopards,…. ) qui a su s’adapter aux conditions de vie extrêmes. Les lions, plus massifs qu’ailleurs, sont la fierté de ce parc. En revanche, les éléphants et les buffles en sont absents.

Du côté de Ghanzi, la ville considérée comme la capitale du Kalahari, des safaris sont également possibles. Mais ils se déroulent dans des réserves privées qui étaient autrefois des fermes d’élevage (on appelle cela des game-farm) . Il n’y a donc pas de prédateur. Le point d’intérêt de cette région est surtout la rencontre avec le peuple San, habitants historiques du Kalahari (avec les Khoi). Activité non testée mais apparemment assez authentique.  La réserve se visite toute l’année. Toutefois il vaut mieux éviter les mois les plus chauds de mi-septembre à mi-décembre.   
 
Cette zone, assez peu développée et aménagée, est plutôt réservée aux aventuriers qui ont l’habitude de voyager en autonomie et de conduire sur le sable. A défaut, ce voyage requiert une bonne dose de préparation et/ou l’accompagnement par un agence locale. 
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Cet article sur le Botswana vous a fait rêver ?

Vous aimeriez aussi voyager au Botswana et vivre un voyage d’exception ? 

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